L'équipe du MAJ
Le cadavre exquis de l'équipe de Musée en quarantaine
Pour finir ce thème en beauté, nous avons décidé de faire un article qui présente toute l'équipe derrière Musée en quarantaine.
Si ce projet fonctionne, c'est grâce aux participant.e.s qui continuent chaque mois à nous partager leurs créations et réflexions autour du thème proposé et c'est aussi grâce à une équipe dévouée du Musée d'art de Joliette.
Voici les personnes qui vous accompagnent chaque mois. 😁
L'équipe dernière le projet Musée en quarantaine.
Marie-Noëlle Pelletier, coordonnatrice des services aux visiteurs du Musée d'art de Joliette
Principalement, j'ouvre les courriels, je déballe les créations envoyées par les participant.e.s.
Je m'assure de la bonne résolution de l'image et du partage des informations de l'œuvre et de l'artiste. Je classe les créations et les textes prêts pour la mise en ligne.
Quelquefois, j'écris directement au créateur ou à la créatrice pour une information précise. L'échange est toujours constructif !
J'ai à cœur la participation collective à un projet commun, l'investissement de soi au processus créatif. J'apprécie autant l'ombre de l'arrière scène que ce qu'a à exprimer l'artiste qui expose!
Ce projet m'apporte une fierté, un sentiment d'appartenance. Il m'apporte ce bonheur de mettre l'épaule à la roue et de contribuer à l'effervescence du beau et du possible. Au final, la rencontre avec ces gens avec lesquels nous entretenons une correspondance est à tout coup MAJ-ique.!!
Camille Blachot, coordonnatrice des communications et des projets numériques du Musée d'art de Joliette
Je m'occupe du développement de Musée en quarantaine, de trouver de nouvelles activités ou de nouvelles façons de partager du contenu avec nos participant.e.s.
Pour moi, une des grandes qualités du projet est qu'il est rassembleur et au moment où il a été mis sur pied, nous en avions bien besoin (je crois que c'est toujours d'actualité d'ailleurs).
Ce projet m'apporte un réel sentiment d'avoir aidé des personnes à dépasser une période d'incertitude et de s'être rassemblées autour d'un projet fédérateur. Pour moi, rencontrer des participant.e.s qui me racontent ce que Musée en quarantaine leur a permis d'accomplir (intégrer le projet dans un processus scolaire, reprendre contact avec les arts ou ouvrir sa création vers d'autres horizons), c'est pour moi la plus belle des reconnaissances.
Julie Armstrong-Boileau, responsable des communications et du marketing du Musée d'art de Joliette
Camille Blachot et moi sommes un peu les mamans de Musée en quarantaine. Nous le portons, veillons à son développement, nous le retournons dans tous les sens, le remettons en question lorsque cela semble nécessaire. Aussi, nous le connectons à ses publics (par de la promotion), nous mettons en place des micro-activités au sein même de ce projet et... surtout... nous prenons le pouls : qu'est-ce que les gens aiment, préfèrent ou feraient autrement. Je vois mon rôle pour Musée en quarantaine comme celui d'une interlocutrice dans la stimulation de la création.
Ce qui me ravit au plus haut point avec ce projet est qu'il nous permet de tester des choses, de vivre le rapport à nos publics comme dans un laboratoire. Par exemple, à la deuxième fermeture prolongée du Musée d'art de Joliette à l'automne 2020, nous souhaitions rendre les salles d'expositions accessibles malgré leur fermeture et, surtout, donner de l'art à vivre à nos publics. Nous en avions toutes et tous bien besoin. Nous avons alors mis sur pied Poésie à l'oreille : dans la salle de l'exposition commissariée par la poète Louise Warren, nous lisions sa poésie, au téléphone, à une personne à la fois. Le thème du mois était : le langage de l'intime. Ce fut magique.
En somme, la plus grande qualité de Musée en quarantaine à mon avis est qu'il ouvre le champ des possibles dans le dialogue entre le Musée et ses publics.
Nathalie Galego, conservatrice adjointe des collections du Musée d'art de Joliette
Je fais la rédaction d'articles à partir d'œuvres de la collection du MAJ.
Pour moi, la plus grande qualité de ce projet est l'investissement de tous, l'originalité et l'innovation du projet, la volonté de notre institution et de l'équipe d'être actif dans notre communauté et la bonne réception de nos publics.
Ce projet me permet de contribuer à la recherche et aux connaissances, de diffuser le savoir et mes expériences. Il me permet aussi de faire une tâche que j'aime beaucoup qui est la recherche et la rédaction. Finalement, ce projet me fait du bien.
Charlotte Lalou Rousseau, conservatrice adjointe de l'art contemporain du Musée d'art de Joliette
Je m'occupe de la rédaction des textes d'introduction de la thématique mensuelle, la rédaction d'articles pour le département d'art contemporain, de la recherche et rédaction de contenu pour les vidéos Les Camille(s), enfin de la recherche, rédaction et production des vidéos Selon Charlotte.
Selon moi, la plus grande qualité de ce projet est de donner accès au public aux arts visuels et au monde muséal selon plusieurs angles, souvent inusités et qui diffèrent de la visite en personne. Je pense aux articles de Nathalie Galego, par exemple, qui mettent en lumière des oeuvres qui ne sont pas présentement exposées, ou qui discutent des méthodes de recherche muséologique -- des informations qui sont rarement accessibles de cette façon aux visiteurs. Je pense aussi aux articles d'Anne-Marie St-Jean Aubre, qui poussent certains sujets et créent des liens thématiques entre différents corpus exposés au Musée dans des saisons antérieures ou à venir. La plateforme rend le partage de ces connaissances interactif, en ce qu'il permet au public de diffuser à leur tour le fruit de leurs réflexions.
Musée en quarantaine me permet de partager ma passion autrement que dans le cadre de mes tâches habituelles au Musée. Elle offre l'opportunité de réfléchir, en quelque sorte, hors du cube blanc.
Caroline Pierre, conservatrice adjointe à l'éducation du Musée d'art de Joliette
Je m'occupe de la rédaction des articles « spécial famille » en lien avec les thématiques mensuelles.
La plus grande qualité de ce projet est pour moi l'esprit de communauté. J'apprécie le fait que ce projet a mis en relation des professionnel.le.s, des amateurs.trices, des communautés locales et éloignées. C'est aussi un projet numérique d'envergure et innovant qui met en lumière le rôle et la fonction des musées, soit d'être des acteurs sociaux qui incarnent parfaitement la notion de tiers lieu !
Ce projet m'a permis de prendre conscience du rayonnement incroyable du travail des équipes du MAJ. Ce projet a su toucher de nombreux individus et c'est une grande satisfaction que d'entendre les retombées sociales de ce projet, mais également d'entendre la réception de celui-ci à travers les réseaux professionnels.
Arianne Cardinal, conservatrice à l'éducation du Musée d'art de Joliette
Caroline et moi rédigeons et/ou relisons les articles qui s'adressent aux familles. On travaille en équipe! J'ai aussi contribué à « matérialiser » les ateliers de Musée en quarantaine en coordonnant l'installation de la Station à roulettes dans l'aire éducative Famille René Préville.
Grâce à son texte En dialogue et à ses expositions portant sur une thématique commune, le Musée présente les points de vue des artistes et des professionnelles. Musée en quarantaine est l'occasion pour les visiteurs et les visiteuses de faire entendre leur voix. À l'aide des articles destinés aux familles, les enfants peuvent également participer à ce grand échange.
Musée en quarantaine me permet de développer mes habiletés créatives dans la fabrication de certains démonstrateurs... et de témoigner par le fait même que n'importe qui peut participer à ce beau projet!
Anne-Marie St-Jean Aubre, conservatrice de l'art contemporain du Musée d'art de Joliette
Je m'occupe de proposer des idées de thématiques et j'écris des textes qui font un lien entre le travail des artistes de la programmation et les thématiques mises de l'avant dans Musée en quarantaine, en essayant de présenter leurs œuvres sous un autre angle que celui privilégié dans la programmation d'expositions
Pour moi, ce projet nourrit la réflexion autour du travail des artistes de la programmation du Musée et les fait découvrir aux participants de Musée en quarantaine. De plus, il donne la parole directement aux artistes lorsque le texte prend la forme d'un entretien.
Ce projet m'amène à mettre en valeur le fait qu'une oeuvre d'art est toujours riche de multiples significations et qu'il n'y a pas qu'une seule façon d'en parler / d'y réfléchir! Les intentions de l'artiste sont un point de départ à l'interprétation d'une œuvre qui éveille également des souvenirs, des émotions, des réactions différentes chez les visiteurs et les visiteuses, selon leurs expériences.
Julie Alary Lavallée, conservatrice des collections du Musée d'art de Joliette
Étant nouvellement arrivée en poste en septembre 2021, je n'ai pas eu l'occasion de contribuer à la plateforme comme je l'aurais souhaité. Mon emploi du temps ne me le permettait tout simplement pas. Ma collaboration était au niveau de l'idéation et de la relecture des textes écrits par Nathalie Galego, la conservatrice adjointe des collections
Pour moi, la grande qualité du projet est qu'il a permis une grande flexibilité dans la mise en ligne de contenus historiques liés à notre collection. Les occasions pour mettre en avant l'art ancien sont assez limitées
Ce projet m'apporte une meilleure connaissance des trésors de la collection!
Hélène Lacharité, responsable des opérations du Musée d'art de Joliette
J'effectue la recherche de spécialistes pour notre série de balados Spécialiste en la matière, je les contacte et les convaincs de participer à ce projet incroyable.
Je dirais que les plus grandes qualités du projet sont : diversité, inclusion, polyvalence, démocratisation, savoir, patience, travail acharné, compétences et savoir-faire de mes collègues.
Ce projet m'apporte une très grande fierté.
CLIQUEZ ICI POUR
👉VOIR L'EXPOSITION SUR LE THÈME CADAVRE EXQUIS